Pièces Jaunes|Publié le 04/05/2016

Pierre Dornier : l’engagement, une histoire de famille…

Ingénieur Agronome, Pierre Dornier, se consacre à des entreprises agroalimentaires dans l’ouest de la France avant de revenir dans sa région, la Franche-Comté, pour reprendre l’entreprise familiale, tout en ayant également une activité d’ingénieur-conseil dans une société d’ingénierie agroalimentaire à Rungis, en région parisienne. L’aménagement de son activité a été rendue nécessaire par la maladie des deux filles aînées de Pierre et Charlyne Dornier. En effet, elles étaient soignées dans le service du Professeur Claude Griscelli, à l’hôpital Necker à Paris.

Ingénieur Agronome, Pierre Dornier, se consacre à des entreprises agroalimentaires dans l’ouest de la France avant de revenir dans sa région, la Franche-Comté, pour reprendre l’entreprise familiale, tout en ayant également une activité d’ingénieur-conseil dans une société d’ingénierie agroalimentaire à Rungis, en région parisienne. L’aménagement de son activité a été rendue nécessaire par la maladie des deux filles aînées de Pierre et Charlyne Dornier. En effet, elles étaient soignées dans le service du Professeur Claude Griscelli, à l’hôpital Necker à Paris.

Les rencontres avec le Professeur, l’ambiance du service, dans lequel les parents étaient complètement associés à l’équipe en charge du suivi de leurs enfants, ont fait que, malgré le décès de Valérie et Emilie, Pierre et Charlyne se sont engagés dès 1986 pour améliorer les conditions d’hospitalisation des enfants et de leurs familles à Besançon en relation avec le Professeur Plouvier.

L’association « Semons l’Espoir » était née, fédérant dans ce vaste mouvement de solidarité, de nombreuses familles et nos deux autres enfants Mathieu et Pauline, qui ont constamment été présents auprès de nous et de leurs sœurs, et ont participé aux actions de l’association. Cela leur a donné la force de réaliser pleinement leurs vies. Mathieu est ingénieur agronome, a créé Campo Vivo au Mexique et s’est engagé dans une association « Renacimiento » qui s’occupe des enfants de la rue. Pauline est également agronome et vétérinaire et est installée à Rennes. Nous avons la joie et la fierté d’être grands-parents de 3 petits garçons… pour l’instant.

Claude Griscelli devenu en 1989 Président de la Fondation, les contacts et échanges ne se sont jamais interrompus. Cela se concrétisera par l’organisation des premiers « Sommets de l’Espoir » en 1994, projet d’Emilie. La cordée Franc-Comtoise, réunissant parents, enfants et médecins, a ainsi réalisé pour la première fois un parcours à plus de 4 000 m dans les Alpes, pour témoigner sur le cancer, sur le parcours difficile des familles au cours des divers traitements subis mais aussi sur le courage des enfants atteints et leur détermination à vaincre la maladie. Ce projet a été l’un des premiers de ce type soutenus par la Fondation.

L’accompagnement de la Fondation ne s’est jamais démenti et a permis également de réaliser la première Maison des Parents à l’Hôpital Saint-Jacques à Besançon en 2001 et dernièrement la Maison des Familles à l’Hôpital Minjoz qui a ouvert ses portes début 2015. Cette maison, qui accueille également des parents de patients adultes, est plus qu’un lieu d’hébergement, c’est un lieu de vie au CHR de Besançon, un lieu entre la maladie et l’après-maladie, une passerelle entre l’hôpital et le monde extérieur. Améliorer les conditions d’accueil des accompagnants des malades, financer des réalisations au sein des services hospitaliers de Franche-Comté, positionner la Maison des Familles comme un lieu d’accueil au sein du parcours de santé, fortifier le rôle du CHR sur son territoire, tels sont ses objectifs.

Au-delà de l’apport financier, indispensable, le rôle de la Fondation est important car elle nous permet d’entretenir un réseau avec d’autres entités similaires en France et de réfléchir ensemble pour améliorer le fonctionnement de ces structures d’accueil. Obtenir l’agrément de la Fondation, c’est soumettre à analyse le projet (cohérence, faisabilité, viabilité, pertinence), obtenir des conseils pour en améliorer les contours et c’est enfin un gage de qualité pour la reconnaissance au niveau local.

D’autres projets ? Bien sûr ! Car « Semons l’Espoir » continue avec beaucoup de solidarité et d’aide dans cette région Franc-Comtoise. En particulier, soutenir d’autres associations en mettant à disposition les locaux de la Maison des Familles et prévoir son extension.

Mais aussi à travers les projets « Sport et Cancer », « Nutrition et Santé », et à travers le « Jardin de l’Espoir », collaborer avec les services hospitaliers notamment la pédopsychiatrie, et s’intéresser à d’autres pathologies, tels le handicap et l’autisme. « Semons l’Espoir » a depuis tissé un partenariat avec le Maroc et le Mexique.