Dieppe… une tonne de générosité !

La Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France et le Centre hospitalier de Dieppe : une très belle histoire autour de thèmes qui nous sont chers, la solidarité et la convivialité !

Depuis de nombreuses années en effet, l’opération Pièces Jaunes est totalement ancrée dans le paysage de la région dieppoise et la « Team Pièces Jaunes », menée notamment par Caroline et Géraldine, impulse une campagne à laquelle les habitants participent de plus en plus nombreux.

Notre Présidente, Bernadette Chirac et notre marraine, Mireille Darc, se souviennent encore avec émotion de l’accueil enthousiaste et chaleureux du personnel hospitalier, des Dieppois et de leur Maire, Monsieur Sébastien Jumel, à l’occasion de la pose de la première pierre de l’EHPAD Château Michel.

Pièces Jaunes 2017 aura été un très bon cru ! Du 4 janvier au 11 février, chaque week-end, le personnel hospitalier s’est mobilisé autour de nombreuses manifestations, matchs de basket–ball, de football, de séances d’urban training…. Le golf de Dieppe a même organisé un tournoi… sous la neige !

Les ventes de gâteaux et de galettes des rois ont connu un vif succès et, tendance oblige, un « food truck » est même venu stationner devant l’hôpital, proposant des hamburgers « maison » qu’a eu l’occasion de déguster l’équipe de la Fondation, présente ce jour-là pour visiter le centre de pédopsychiatrie « Winicott » et découvrir l’un des derniers projets « Pièces Jaunes » : l’espace Snoezelen.

Les établissements scolaires de la région sont restés les acteurs privilégiés de ce bel élan de solidarité ; ils ont rempli activement les tirelires qui leur ont été distribuées et ont échangé avec des intervenants de l’hôpital sur les objectifs de Pièces Jaunes, dédramatisant ainsi les conditions d’hospitalisation des enfants.

Chaque année, un concours de dessins leur est proposé ; le thème retenu pour l’édition 2017 était  « dessine l’hôpital au temps des princesses et des chevaliers ». Plus de 350 « œuvres d’art », réalisées par des enfants de maternelle et de primaire, ont été exposées dans le hall de l’hôpital et, dans chaque classe, les lauréats ont été récompensés grâce au soutien de commerçants de la ville.

Durant la dernière semaine de la campagne, les classes participantes sont venues peser leurs pièces dans le service de Pédiatrie – Néonatalogie : 630 kilos ! Beau résultat pour ces jeunes philanthropes qui ont pu découvrir les projets précédemment réalisés en pédiatrie grâce aux pièces jaunes. Les questions fusaient : « et le projet de l’année dernière, il est mis en place ? » « L’année prochaine, on fait quoi ? ».  Ce sont eux les premiers comptables des réalisations de la Fondation !

L’évolution de la collecte et le déroulement des événements sont suivis sur les réseaux sociaux par plusieurs centaines d’abonnés.

Cette mobilisation a tenu en haleine tous les participants de la « Team Pièces Jaunes » jusqu’à la fin de la campagne 2017, le jour de la pesée de la collecte globale ! Il a fallu modifier les graduations du baromètre compteur pour afficher un chiffre qui paraissait inatteignable : plus d’une tonne !

Un grand merci à tous les participants ; rendez-vous en 2018 pour un nouveau défi !

La Fondation a subventionné 22 projets en pédiatrie pour un montant de 170 000 euros. A cette somme s’ajoutent 38 600 euros attribués sous forme de « Prix Pièces Jaunes » dont le Grand Prix Spécial des 25 ans en 2014.

L’Hôpital, toutes voiles dehors !

Les enfants hospitalisés ont rarement l’occasion de sortir d’un univers médicalisé. C’est précisément pour leur permettre de vivre une aventure hors du commun que l’Hôpital Robert Debré (APHP), organise chaque année, un séjour sur la Côte Atlantique : il s’agit de la Régate des Oursons dont la marraine est Jacqueline Tabarly qui met à disposition le mythique voilier Pen Duick de son mari, Eric Tabarly.

Déplacer l’hôpital au bord de la mer, c’est le challenge que relève chaque mois de juin, l’équipe qui accompagne des enfants dont les pathologies nécessitent un traitement médical lourd. « Nous devons apporter une sécurité maximale », explique Annie Escot, cadre de santé, qui s’occupe du choix des enfants, du recrutement des accompagnateurs et de l’organisation du suivi des soins. « Un dossier médical complet est constitué pour chaque enfant, afin de permettre, si besoin, une intervention par un autre médecin ».

Les petits marins partent donc avec des spécialistes, un ORL pour les enfants trachéotomisés, un néphrologue pour ceux qui sont dialysés, un éducateur pour les jeunes en pédopsychiatrie, une pharmacienne, un kinésithérapeute, une diététicienne…. A ces professionnels de santé, s’ajoutent des administratifs, dont le directeur d’établissement, un cuisinier, un ouvrier du service technique pour qui la proximité avec le jeune patient est « une découverte et un enrichissement qui permettent de ne plus voir leur métier de la même manière » selon le docteur Edith Dupont.

Dès le mois de mars, une liste de 4 ou 5 enfants aptes à participer à cet événement est établie dans les différents services. Des contacts sont pris avec les parents et des réunions sont programmées avec les accompagnateurs afin que rien ne soit laissé au hasard : disponibilité, rigueur, autorité mais aussi souplesse, adaptabilité et capacité de délégation sont les qualités exigées chez les participants.

Montparnasse > Saint Pierre de Quiberon. Du 16 au 19 juin 2016,  la Régate des Oursons célébrait son 25ème anniversaire. 50 enfants, 5 membres de l’association Robert Debré, une cinquantaine de personnes salariées de l’hôpital, autant de skippers et propriétaires de voiliers, 10 membres de l’Ecole Nationale de Voile et des Sports Nautiques, une vedette de la gendarmerie maritime et une autre de la Société nationale de sauvetage en mer composaient  cette impressionnante « armada ». Au programme : découverte de la voile et du milieu marin, atelier de confection de nœuds et découverte des instruments de bord, familiarisation avec la terminologie de la navigation mais aussi dîners au restaurant, pique-nique, Karaoké et… la boom du samedi soir !

Ce séjour est pour certains enfants un premier départ hors du cadre familial et donc une première expérience collective. Il appartient aux accompagnateurs de leur inculquer le respect de soi, de l’autre, du lieu et du matériel que l’on partage. Le tutoiement, l’absence de blouses blanches, les séances de kiné face à la mer, tout concourt à changer le rapport des enfants avec l’hôpital. Un lien fort les unit dorénavant aux adultes avec qui ils partagent cette aventure et les rapprochent de leurs camarades.

« Une petite fille m’a écrit que la Régate avait changé sa vie et avait déclenché en elle l’envie de vivre » ou encore « un enfant m’a demandé s’il pourrait revenir l’année dernière » se souvient Annie Escot. Rien mieux que ces mots d’enfants illustre les bienfaits de cette formidable aventure !

L’Association Robert Debré ne pourrait organiser la Régate des Oursons sans le concours de nombreux partenaires, dont la Fondation, qui depuis 1996 a participé à hauteur de 276 371 €.

Depuis 1989, la Fondation a financé 149 projets « Séjour à la mer » dans toute la France pour près de 1,6 million d’euros.

Professeur Philippe Touraine : un porteur de projet investi

Si TRANSEND est porté par un collectif de services de médecine adulte de l’Hôpital Pitié-Salpêtrière, le directeur de ce projet est le Professeur Philippe Touraine.

Chef du service d’endocrinologie adulte et médecine de la reproduction, le Professeur Touraine a travaillé auparavant 15 ans à l’hôpital Necker, en relation directe avec le service d’endocrinologie pédiatrique.  Il a ainsi pu constater combien le passage entre vie pédiatrique et vie adulte pouvait être douloureux. En effet, quitter un service pédiatrique apparaît parfois comme une vraie rupture pour le jeune adulte et son entourage. L’hôpital d’adultes est vécu comme impersonnel et l’étendue de certains établissements renforce encore l’impression d’être perdu ; on ne sait pas à qui s’adresser, il est difficile de cohabiter avec des adultes souffrant de la même maladie qui s’est aggravée avec le temps, les consultations sont souvent trop courtes et inadaptées à la situation, autant de difficultés qui ont parfois créé toutes les conditions requises pour induire l’échec de la prise en charge au moment de la transition.

Une transition réussie, tel était donc le cheval de bataille du Professeur Touraine. L’arrivée dans son équipe d’une psychologue très impliquée dans la prise en charge de patients en transition et l’installation dans une unité où sont regroupés les services de diabétologie, endocrinologie et nutrition, ont été des catalyseurs pour permettre la mise en œuvre d’un vaste projet autour du parcours de soins des patients porteurs de maladies graves, notamment chroniques ou rares à leur arrivée dans le secteur adulte : TRANSEND était né !

Ce projet qui n’aurait pu se faire sans le soutien du Directeur de la Pitié-Salpêtrière, a fédéré tous les corps de métiers : secrétaires, infirmières, diététiciennes, psychologues, cadres de santé, représentants d’associations de patients, médecins de ville….Tous ont répondu présents et contribué à la construction de ce parcours.

Quant au concours que la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France a apporté à la réalisation de cette entreprise novatrice, il a été primordial ; le Professeur Touraine se plaît à le rappeler, lui qui qualifie la Fondation « d’exigeante, à la recherche de projets de qualité à valoriser, ce qui fait d’elle un partenaire privilégié ».

Transend : un exemple de projet d’espace Transition en médecine adulte

Parmi les 23 projets émanant de la France entière pour un montant de 1.64 million d’euros, l’Espace TRANSEND à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière AP-HP, a été inauguré le 15 mars dernier.

Le projet TRANSEND (TRANSition Endocrinologie Nutrition Diabète) est le fruit d’une collaboration de longue date entre les services de médecine adulte de l’Hôpital Pitié-Salpêtrière et les 4 principaux hôpitaux pédiatriques parisiens, de l’Hôpital Gustave Roussy en région parisienne et de l’Hôpital Marin de Hendaye. C’est un projet médical qui inclut les dimensions médico-sociales et éducatives au service de jeunes présentant des maladies chroniques, soit des maladies rares endocriniennes, gynécologiques, métaboliques, soit des formes graves de maladies plus courantes comme l’obésité et le diabète.

Un espace dédié, confortable et coloré, où s’organise la prise en charge des jeunes patients en relais de la pédiatrie et en lien étroit avec elle, a donc été aménagé au sein de La Pitié-Salpêtrière, hôpital d’adultes, grâce à une subvention de la Fondation de 203 000 euros. Un coordonnateur a pour mission de faciliter l’interface avec les équipes soignantes et d’aider le jeune à trouver ses marques dans cette nouvelle étape de son itinéraire médical, personnel, psychologique et social.

Cette prise en charge novatrice requiert un état d’esprit, des pratiques et une organisation propice à l’écoute et au dialogue avec le jeune et ses parents, dans une ambiance sereine et chaleureuse. Les principaux bénéfices attendus tant pour le patient que pour sa famille consistent en une transition plus fluide et sereine, une appropriation de l’équipe adulte, une coordination optimale des soins, un accès simplifié aux professionnels, une prévention et une communication adaptées à la jeune génération et enfin un suivi durable.

Environ 200 jeunes patients devraient bénéficier chaque année de l’espace TRANSEND.

Parce qu’on considère que 60% des transferts adultes vers le secteur adulte posent problème et que c’est un enjeu de santé publique majeur, la Fondation poursuit son programme Transition avec détermination. C’est ainsi que cette année, six établissements nous ont sollicités pour mettre en œuvre de beaux projets en faveur de jeunes patients.

Suivi des jeunes patients lors du transfert en médecine adulte

Le Docteur Magalie Ladouceur, cardiologue, spécialiste des Cardiopathies Congénitales de l’Adolescent et de l’adulte à l’hôpital Necker Enfants malades et à l’Hôpital Européen Georges-Pompidou (HEGP) et Séverine Moulière, infirmière coordinatrice à l’HEGP ont animé une Matinale à la Fondation sur le thème :

Transition : comment éviter la rupture de suivi des jeunes patients en favorisant leur accueil en médecine adulte ?

La moitié des adolescents malades arrêtent leur suivi médical au moment de rejoindre le service de médecine pour adultes. Le service spécialisé dans les cardiopathies congénitales de l’HEGP a pris ce problème à bras le corps pour accompagner dans les meilleures conditions, ce passage de la médecine pédiatrique à la médecine adulte.

La stratégie mise en place repose sur deux points :

Préparer l’ado/jeune adulte et ses parents :

-Mettre en place des temps d’éducation thérapeutique.

-Préparer leur projet de vie.

-Promouvoir l’intégration sociale et professionnelle du patient.

Planifier la Transition et le transfert :

L’infirmière coordinatrice joue un rôle considérable auprès des patients en rupture de traitement :

Elle coordonne le parcours de soins en apportant une information adéquate, en veillant à la bonne organisation du séjour et en diminuant le plus possible le nombre des interlocuteurs.

Elle explique le fonctionnement d’un hôpital d’adultes.

Elle éduque après l’évaluation chez le patient des connaissances de sa pathologie et de ses médicaments, de sa compréhension, de son mode de vie et de ses projets. Elle organise des séances éducatives, des ateliers pour informer et libérer la parole avec différents intervenants sur la pathologie, la diététique, l’hygiène de vie.

Elle sécurise en gérant les appels téléphoniques et les mails, en aidant le patient à programmer son suivi et en poursuivant son éducation thérapeutique.

Conclusion :

Un suivi par un centre expert entraine une diminution de la morbidité et de la mortalité. Lier questions médicales et projet de vie, organiser des séances éducatives, des ateliers sont autant de démarches innovantes qui apportent beaucoup au patient dans son autonomisation et l’appréhension de sa maladie.

La Fondation et ses donateurs construisent ensemble l’hôpital de demain !

Depuis près de 30 ans, grâce à ses donateurs, la Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France accompagne l’évolution de l’hôpital en ajoutant aux progrès scientifiques un progrès humain, fait de dignité, de compassion et d’attention. Par leur soutien fidèle, les donateurs de la Fondation favorisent l’émergence de nouvelles dynamiques pour construire ensemble l’hôpital de demain.

Plus que jamais, les donateurs de la Fondation permettent de pérenniser son action en lui donnant les moyens d’agir.

L’engagement de la Fondation vis-à-vis de ceux qui lui font confiance est une rigueur de gestion, l’exigence de transparence et l’efficience pour les réalisations auxquelles elle participe.

Pour ce faire, les comptes annuels et les procédures de contrôle interne font l’objet tous les ans d’un contrôle par un commissaire aux comptes, après recours à une procédure d’appel d’offres. En pratique, les comptes annuels ont toujours été certifiés sans réserve.

Ces comptes sont établis et publiés conformément aux recommandations du Comité de la Charte de déontologie des organisations sociales et humanitaires faisant appel à la générosité du public. Le respect de ces recommandations est vérifié tous les ans par un contrôleur du Comité de la Charte. La Fondation a bénéficié, depuis 1996, de l’agrément du Comité sans interruption, renouvelé une nouvelle fois en 2015, à l’occasion du rapport triennal établi par le contrôleur et sanctionné par la Commission d’agrément et de contrôle du Comité.

En raison de son statut d’organisation faisant appel à la générosité du public, la Fondation est également soumise au contrôle de la Cour des Comptes. Le dernier contrôle de la Fondation est intervenu en 2010. Dans ses conclusions, la Cour des Comptes notait que la Fondation «justifiait pleinement la confiance qui lui était faite par ses donateurs».

Ceux qui s’engagent aux côtés de la Fondation peuvent le faire de différentes manières :

Si vous êtes imposable, votre don vous permettra de bénéficier d’une réduction d’impôt de 66% du montant du don dans la limite de 20% du revenu imposable annuel.

 Vous recevrez un reçu fiscal de la Fondation que vous pourrez joindre à votre déclaration de revenus. Ainsi, si vous donnez 50 euros, votre don ne vous coûtera en réalité que 17 euros.

Si vous êtes assujetti à l’ISF, la réduction d’impôt est égale à 75 % de la valeur de votre don. Cette réduction d’impôt est plafonnée à hauteur de 50 000 euros, ce qui correspond à un don de 66 667 € maximum.

Pour toute demande spécifique, n’hésitez pas à contacter Clémence Garnier-Juste au 01 40 27 45 83 ou par e-mail clemence.garnier-juste@fondationhopitaux.fr

Un grand merci à tous nos donateurs pour leur générosité et leur fidélité !

Quand un château en ruines devient une chaleureuse maison de répit pour tous !

Sur la commune rurale de Fontan, près de Menton dans les Alpes Maritimes, un domaine datant du 19ème siècle se trouvait à l’abandon  depuis de nombreuses années : le Château de La Causéga. Sous l’impulsion de sa dynamique directrice, Christine Scaramozzino, l’association La Maison du Bonheur, implantée à Nice, a convaincu la mairie de Menton, propriétaire du site, de le mettre à sa disposition, afin d’y créer un lieu de répit accessible en dehors des périodes d’hospitalisation et adapté à la perte d’autonomie.

Lorsque la maladie ou le handicap touche une famille, sa cohésion et son fonctionnement s’en trouvent considérablement affectés. C’est au maintien de cet équilibre fragile que contribue l’association la Maison du Bonheur, notamment à la Maison des Familles du CHU de Nice, que la Fondation a accompagnée à hauteur de 140 000 euros.

Avec le Château de La Causéga une fois restauré, elle entend aller encore plus loin dans sa démarche en créant non seulement un lieu où les familles pourront se ressourcer mais également :

  • Un centre d’animation et de formation autour de la santé
  • Un cœur d’animations culturelles
  • Un pôle local de ressources pour les associations ouvert à tous les acteurs du territoire afin de favoriser son intégration dans le tissu local
  • Un endroit où seront pratiquées toutes sortes d’activités ludiques ouvertes à tous et adaptées aux différents types de handicaps.

Une équipe composée de 7 salariés et de 20 bénévoles aux missions les plus diverses, assureront le fonctionnement de ce lieu de répit qui participe d’une démarche tout à fait novatrice ; il s’adresse, pour une durée pouvant aller jusqu’à trois semaines à des personnes malades ou dépendantes, accompagnées de leurs proches. Il leur propose repos, soutien, convivialité, accès aux activités ludiques ou droit à ne rien faire, découverte, échanges, transfert de connaissances et de compétences….

Hier une friche, aujourd’hui un lieu pour tous !

Christine Scaramozzino, forte d’une riche expérience et motivée par un réel besoin exprimé par les aidants, a mené un véritable combat et mobilisé toutes les énergies autour de ce projet fédérateur. En effet, ce site qui a longtemps accueilli des colonies de vacances, cher aux habitants de Fontan, va retrouver une nouvelle vie dans le respect de l’environnement. L’interaction et la mutualisation des compétences et des personnes créeront une véritable dynamique dans le village et dans toute la vallée de la Roya. Des emplois seront créés et les entreprises et commerces locaux verront leur activité augmenter. Une bouffée d’oxygène pour les patients, les familles, le village et la vallée !

La Fondation, très heureuse d’accompagner ce projet, l’a financé à hauteur de 200 000 euros. Elle a soutenu 3 autres projets en matière de répit, son dernier axe d’intervention : le Phare des Sourires avec l’Hôpital de La Timone  AP-HM de Marseille, la Maison de répit Belle Etoile avec le Centre Hospitalier Henri GUERIN de Pierrefeu du Var et la Maison des Aidants dans l’agglomération lyonnaise avec le Centre Léon BERARD pour un montant global de 655 000 euros.

Pour soutenir la Fondation dans ses missions, faire un don.

 

Ils y ont cru !

Le château de la Causéga devient une maison de répit pour tous !

Un beau  projet d’envergure, porté par Christine Scaramozzino, qui a admirablement su entrainer dans son sillage, toutes les énergies et les bonnes volontés nécessaires à sa mise en œuvre. Loïc et Philippe font partie des convaincus de la première heure : nous les avons rencontrés.

Loïc est âgé de 19 ans ; originaire de Breil sur Roya, tout près de la commune de Fontan, il est titulaire d’un bac pro de chauffagiste. Il a eu l’occasion d’exercer ça et là des emplois saisonniers dans différents secteurs mais il sait bien au fond de lui-même que sa véritable passion, c’est le sport.

Mais comment en vivre ?

Il entend parler du projet de la Causéga et rencontre Christine ; il lui explique qu’il aimerait beaucoup faire partie de l’aventure. Christine se dit que ce jeune homme, très mature pour son âge, est décidément plein de qualités et réfléchit à la façon de  l’intégrer dans l’équipe. Il lui vient alors une formidable idée, c’est un peu sa spécialité ! Elle propose à Loïc de préparer le Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport (BPJEPS) ; une fois le diplôme en poche, il pourra  être recruté en qualité d’éducateur sportif auprès des familles accueillies « au château » en organisant pour elles, y compris pour les personnes à mobilité réduite,  des ateliers ou des randonnées. Loïc va réaliser son rêve : mettre le sport qu’il affectionne tout particulièrement au service des personnes fragilisées par la maladie ou le handicap.

Lui, entouré d’aidants dans sa vie personnelle, sait qu’il n’y a rien de plus motivant que de redonner de l’espoir à ceux qui souffrent. Faire de sa passion son métier, Loïc n’osait l’espérer : vous comprenez pourquoi il pourrait parler pendant des heures du château de la Causéga et ….de sa bonne fée !

Quant à Philippe, il est maire de Fontan. Christine lui a présenté dès le début, son projet de réhabilitation du Château de la Causéga en un lieu de répit pour les familles avec enfants. Un bouleversement dans cette petite commune rurale, difficile d’accès, dont s’éloignent les habitants faute d’emplois, mais à regret car tous sont très  attachés à leur superbe environnement !

Monsieur le Maire a tout de suite saisi l’intérêt d’un tel projet pour sa commune et la vallée : il sera générateur d’emplois, d’économie marchande, de solidarité et de santé publique. Il a facilité les démarches administratives et a su fédérer ses administrés autour de cette opportunité qui s’offraient à eux.

Cet enthousiasme, cette cohésion, la Fondation en a été témoin à Fontan mi-février. L’accueil a été des plus chaleureux. Et que ce soit Christine, Loïc, Philippe, l’ensemble des Fontanais  ou les enfants des écoles qui avaient réalisé de magnifiques dessins représentant le château, tous voulaient nous remercier, conscients que sans nos donateurs et la subvention de 200 000 euros issue des collectes Pièces Jaunes, ce projet n’aurait surement pas vu le jour.

Longue nouvelle vie au château de la Causéga !

Parcours d’un projet solidaire : Pourquoi pas vous ?

Le 10 février dernier, la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, s’est rendue à Orléans, à l’invitation d’élèves du Lycée d’enseignement général et technologique Sainte Croix-Saint Euverte, afin d’assister à la cérémonie de clôture Pièces Jaunes 2017.

C’est la deuxième année que l’établissement se mobilise en faveur des enfants et adolescents hospitalisés.

– Témoignage –

 Laissons Théo, élève de Terminale S. et coordinateur de l’opération, nous expliquer comment est né et a prospéré ce bel élan de solidarité.

Mobilisation Pièces Jaunes 2016

« Nous sommes dans les premiers jours de janvier 2016 lorsque deux de mes camarades me font part de leur idée d’organiser au lycée, une collecte en faveur de Pièces Jaunes. La vie à l’hôpital, ils la connaissent malheureusement très bien, pour y avoir fait de nombreux séjours et s’y rendre encore fréquemment, l’un et l’autre. Ils me demandent d’écrire quelques lignes qu’ils disposeront sous les affiches qu’ils ont l’intention de placarder dans tout l’établissement. Séduit et touché  par cette initiative solidaire, je me lance dans l’aventure. En quelques jours, l’organisation se met en place, les rôles sont définis, une salle mise à notre disposition sert de QG, les affiches sont imprimées, les professeurs avertis. Un stand trouve sa place dans le hall du lycée, des tirelires y sont disposées ainsi que dans l’ensemble des locaux, des ventes de gâteaux sont organisées. Cinq semaines, cela passe très vite, lorsqu’on se donne à fond pour une bonne cause !

A la fin officielle de la campagne 2016, il fallait conclure… selon l’expression consacrée de nos professeurs. Une cérémonie a donc été organisée, en présence des élèves, des enseignants, des encadrants et des professionnels de santé du Centre Hospitalier Régional (CHR) d’Orléans ; une collecte de 458 euros a été apportée à la Poste pour cette première année de mobilisation. »

Mobilisation Pièces Jaunes 2017

« Au retour des vacances d’hiver 2016, il était temps de dresser le bilan. Tout d’abord, donner un nom à notre petit groupe de mobilisation solidaire : ce serait le « CoPJ » comme action COmmune et Pièces Jaunes. Puis constatant que nous n’avions pas suffisamment informé en 2016, pour préparer au mieux l’édition Pièces Jaunes 2017, il a été décidé d’axer la sensibilisation sur les besoins des hôpitaux et l’utilisation des dons collectés. Quoi de plus parlant que la diffusion d’un reportage réalisé par les élèves lors d’une visite dans le service de pédiatrie du CHR d’Orléans sur des opérations financées, comme les lits accompagnants ou l’aménagement de salles de jeu* ? L’accueil des équipes hospitalières a été chaleureux et très constructif ! Par ailleurs, chacun rivalisait d’imagination pour recueillir le plus d’argent possible. Tous ces efforts, accomplis par tous dans la bonne humeur et la détermination, ne pouvaient que porter leurs fruits : l’ensemble de l’établissement a adhéré à notre projet : élèves, étudiants, enseignants, personnels d’éducation, de surveillance, administratifs et de direction. Et bien sûr, le CHR et la Poste d’Orléans (partenaire historique des Pièces Jaunes).

Nous nous sommes donc retrouvés dans la matinée du 10 février pour célébrer cette communion d’efforts et de bonne volonté qui s’est matérialisée par la coquette somme de plus de 1 000 euros collectée pour les Pièces Jaunes 2017. Nous sommes satisfaits d’avoir fait tellement mieux que l’année dernière mais surtout d’avoir réussi à mobiliser tout un public, autour de la cause de l’enfant et l’adolescent malades si chère à la Fondation ».

Un grand bravo et un merci très chaleureux à l’équipe du lycée Sainte Croix-Saint Euverte d’Orléans. Ils y sont arrivés, alors, pourquoi pas vous ?

* Total des projets subventionnés par la Fondation à Orléans :

61 projets subventionnés pour un montant de 413 193 €, dont la création d’une Maison des Parents de 650m² (subvention de 200 000 €), d’une capacité de 12 chambres (dont 4 pour personnes en situation de handicap)

 

La Maison Des Adolescents des Hautes-Alpes (MDA 05) rapproche les montagnes.

Depuis 2011, la Maison Des Adolescents des Hautes-Alpes (MDA 05) présente un dispositif original et novateur d’organisation de l’accueil, de l’écoute, de l’orientation et de l’accompagnement des adolescents de 12 à 25 ans, de leurs proches, parents, fratries, amis…

Les fortes contraintes géographiques et les conditions météorologiques difficiles en hiver dans cette région montagneuse ont conduit à déployer la MDA 05 sur l’ensemble du département dans un souci d’équité.

Ainsi, grâce à des partenariats solides, du nord au sud du département, dix points d’accès MDA, présentant des modalités et une qualité d’accueil et d’écoute identiques, ont pu être réalisés. L’un d’eux présente la particularité d’être « mobile » dans un territoire particulièrement isolé et permet ainsi le repérage de jeunes, éloignés de la prévention.

Une organisation originale : les points d’accès MDA 05 sont regroupés en « antennes » en fonction de leur géolocalisation. Chaque antenne comprend une équipe minimale de professionnels, identique : 2 primo-accueillants formés par la MDA, 2 écoutants (infirmier(e)s, psychologues, travailleurs sociaux, …), 1 médecin coordonnateur. A cette équipe s’ajoute l’équipe de coordination départementale salariée de l’association Les Pupilles de l’Enseignement Public des Alpes du Sud (PEP ADS).

 La prévention des adolescents et des parents. Cette Maison des Adolescents (MDA 05), assure dans le cadre général de ses missions, la mise en œuvre d’actions de prévention en direction des adolescents et des parents (un exemple : les ateliers de médiation artistique « Reg’Art d’ados »). Elle est également chargée par l’Agence Régionale de Santé PACA de l’animation et de la coordination départementale de l’ensemble des actions de prévention en direction des enfants, ados, jeunes, parents, menées par les différents acteurs dans le cadre de la politique régionale de santé.

Un point fort : la formation. La MDA 05  propose aux professionnels du champ de l’adolescence des formations, séminaires universitaires, commissions d’analyse des cas complexes, site Internet, aide aux actions de recherche…

La subvention  allouée par la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France pour ce projet, qui s’élève à 55 221 euros, a permis l’aménagement et l’équipement en mobilier, en matériels informatiques des différents points d’accueil et en l’achat d’un véhicule de service pour les nombreux déplacements des personnels de l’équipe de coordination départementale.

NB : la Fondation a financé 103 projets du programme adolescents à ce jour pour un montant de 30 millions d’euros.